Calith se laisse tomber sur le banc qui orne le vestibule. Cette information pourrait impliquer bien des choses. D'une voix étranglée, il demande :
Lorsqu'il ouvre la porte, la première chose qu'il voit, c'est Iezahel, parfaitement réveillé. Il ne peut s'empêcher de sourire quand il le réprimande gentiment :
L'inconnu se lève, marche lentement entre les deux hommes entravés, et déclare :
Loundor s'approche lentement de Iezahel, le détaillant du regard, avant de se pencher sur lui, au point que leurs deux têtes se frôlent presque. Il lui murmure des paroles au creux de l'oreille, que Calith ne peut pas entendre, avant de s'écarter à nouveau, impassible.
Dans un geste réflexe, plus guidé par son cœur que par son esprit, Calith bondit sur ses pieds et se précipite vers Severin. Loundor, avec sang-froid, demande :
Passablement énervé et agité, Calith se prépare rapidement et se rue dans le salon. Toujours aucune trace de Iezahel. Il s'apprête à quitter ses appartements quand il manque de rentrer en collision avec Loundor, qui l'observe, intrigué. Puis le Général l'attrape par le bras et le ramène dans le salon en lui demandant :
Le roi bondit hors de son fauteuil, tous les sens en alerte. Il dépose sa chope sur la table, enfile une veste chaude et s'apprête à suivre son Général lorsque ce dernier lui demande :
A nouveau, Calith et Loundor se considèrent un long moment. Ils ne sont pas réellement surpris, le responsable des gardes suit Marsylia comme son ombre. Mais qu'il est tentant de propulser Florain directement en tête de liste des suspects ! Après tout, le mari et le père de sa maîtresse sont morts, et ça pourrait lui être très favorable.
C'est l'odeur de myrrhe qui les extirpe de leur léthargie. Épuisés par leur folle nuit, ils mettent du temps à réaliser qu'ils ne sont pas à Pieveth. Le plateau n'a pas bougé, dans le salon, mais une silhouette menaçante fait des allers-retours devant. Loundor.